Archives de catégorie : Humeurs

Création artistique: pourquoi le wokisme est insupportable à tous les niveaux

Parodie de documentaire sur les « ours polaires » estampillée Netflix

C’est devenu un meme récurrent: lorsqu’un projet de biographie cinématographique d’une personnalité occidentale est évoquée, il est devenu systématique de remplacer la personne par un acteur ou une actrice noire.

Ce meme parodique trouve ses origines dans la désormais bien connue entreprise Netflix, qui n’a eu de cesse depuis ses débuts que de produire des fictions de mauvaise qualité dont l’unique trait particulier est de donner le premier rôle à une actrice blanche, et de la faire terminer à la fin dans les bras de l’acteur noir. S’y sont ajoutées avec le temps la systématisation de la présence d’acteurs et d’actrices ou de personnages LGBT. C’en est au point qu’il semble qu’il n’y ait plus aucune relation hétérosexuelle mono-ethnique dans ces fictions.

Il n’y a pas que Netflix qui est abonnée à cette substitution de personnages « blancs » par des acteurs noirs: Marvel est spécialiste de la chose également. Ici, le personnage de la mythologie nordique Hemdall, joué par Idriss Elba dans la série de films de la franchise « Thor ».

En soi, la chose est risible, mais fait partie de la création artistique idéologique, au même titre que les grandes épopées héroïques ou les films de super-héros mettant en avant certaines valeurs. Les gens de droite ont leur propagande (de moins en moins tout de même), les gens de gauche ont aussi la leur. Ça fait partie du jeu.

Ce jeu, pourtant, est malsain lorsqu’il consiste à imposer un acteur ou une actrice clairement non représentatif des figures historiques ou mythologiques qu’il ou elle est sensé incarner. Or, force est de constater que c’est devenu la norme dans toutes les grandes productions culturelles de ces dernières années, particulièrement dans le monde anglo-saxon. Les polémiques se succèdent, mais comme les productions restent rentables, le phénomène perdure.

Rings of Power (Amazon), ou le black-washing d’une franchise… Ici, un elfe… noir? Il n’existe aucun elfe noir chez Tolkien, tout simplement parce que les elfes ne « bronzent » pas: ils ne sont pas humains. De plus, dans l’imaginaire fantastique issu de la franchise Donjons et Dragons, les elfes noirs sont des créatures humanoïdes vivant sous la terre, extrêmement cruels et violents. Il est totalement absurde, à double titre, d’imposer des acteurs noirs pour représenter des elfes de la Terre du Milieu…

Un exemple parmi d’innombrables autres, la polémique sur la super-production d’Amazon, basée sur l’univers du Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien a embrasé les débats ces derniers mois. La raison? Le choix de la production d’imposer des acteurs qualifiés de « minorités ethniques » pour des rôles où ils ne sont traditionnellement pas adaptés, plutôt que d’explorer les terres du milieu pour permettre de développer d’autres royaumes où ces acteurs auraient été tout à fait représentatifs. Le choix d’introduire de la « diversité » en l’imposant dans des peuples elfes et nains où justement la diversité n’a rien à faire est critiquable, et largement critiqué. L’univers créé par J.R.R. Tolkien est suffisamment riche pour utiliser des peuples non typés « occidental ». Le Harad est une terre divisée en deux aires géographiques, où on trouve des peuples typés « Maghreb/Arabie » et des peuples typés « Afrique ».

La reine naine Disa, création pour la série Rings of Power, est scandaleuse à double titre: les nains ne sont pas noirs, et surtout, leurs femmes sont pourvues d’une barbe!

Le Nazgûl Sûladan est précisément issu de du peuple typé « Maghreb/Arabie », ce qui aurait pu être intégré dans le scénario sans aucun problème, puisque celui-ci couvre précisément la corruption des rois nains, elfes et humains par Sauron, et les rois humains deviennent justement par la suite les Nazgûls. L’adaptation choisie par Amazon, qui a écarté volontairement les textes et fragments laissés par Tolkien pour « produire quelque chose de nouveau » est déjà problématique vis-à-vis du respect de l’œuvre, mais elle devient scandaleuse quand elle est orientée politiquement dans le sens d’un wokisme aveugle.

Mais que leur est-il passé par la tête? Angrboda est un monstre, une géante de glace, et non une jolie jeune femme africaine tout droite sortie de la savane!

Il n’y a même pas besoin de parler des remplacements « abrupts » et injustifiables, comme on peut en voir dans le jeu vidéo God of War: Ragnarok, dont l’intrigue se déroule dans l’univers mythologique nordique, et où Angrboda, « celle qui annonce le malheur », est carrément incarnée par une personnage africaine avec des dreadlocks! Ou encore dans le futur film « live » produit par Disney, et reprenant l’histoire d’Ariel, une sirène originellement rousse et à la peau blanche, mais où elle sera jouée par une actrice noire, qui se retrouve à essuyer les pots cassés pour une production woke alors qu’elle n’y est pour rien.

Au fond, qu’est-ce que cela veut dire de remplacer des acteurs blancs par des acteurs noirs, en sachant pertinemment que cela va faire polémique? Cette volonté de provoquer la « majorité blanche » pour l’accuser ensuite de racisme a en réalité pour effet d’instrumentaliser des personnes ayant une couleur de peau différente et de les placer en première ligne malgré eux pour promouvoir le wokisme. Plutôt que de les mettre à l’honneur en parlant de leurs « origines », les producteurs et scénaristes wokes les forcent à tenir des rôles issus d’un fond culturel qui n’est pas le leur, voire qui leur a été imposé souvent par la contrainte et la violence au cours d’épisodes colonialistes.

Kirikou, un succès inattendu

C’est là leur nier leur spécificité et leur histoire, leur identité propre, comme si les acteurs et actrices noirs n’avaient pas d’histoire, pas de culture, pas d’existence propre dès lors qu’ils ne seraient pas dans une société blanche. C’est, pourtant, loin d’être le cas, car les mythologies africaines sont extrêmement diverses et riches, de même que l’histoire des différents peuples africains. Le succès de Kirikou il y a quelques années démontre largement que ce fond culturel intéresse, et pas uniquement les personnes d’origine africaine. Même sans aller jusqu’à mettre en scène ces mythologies et histoires de façon ultra détaillée, il est largement possible de s’en inspirer pour produire des œuvres d’une grande qualité.

L’une des 450 cartes qui composaient le bloc Mirage+Vision, qui montrait un imaginaire africanisant riche et d’une réelle beauté.

Il y a 26 ans, l’entreprise de divertissement Wizards of the Coast qui produit (entre autres) le jeu de carte à jouer et collectionner « Magic: the Gathering », avait pérennisé ses débuts en exploitant diverses mythologies et thématiques pour ses extensions. L’une d’elles, probablement la plus réussie de son époque, avait justement pour thématique l’Afrique. Mirage, puis son expansion Visions, nous menait ainsi à travers un univers africanisant extrêmement bien réussi, depuis les savanes de la Mtenda jusqu’aux jungles de l’Ekoundou, en passant par les atolls de la Koukemssa etc. L’imaginaire africanisant était particulièrement intéressant, et démontre encore aujourd’hui que quand un producteur de contenus culturels s’intéresse réellement à ce qu’il fait, il sait magnifier l’imaginaire au-delà de simplement une stupide histoire de couleur de peau.

Les véritables racistes ne sont pas ceux qui se révoltent contre le wokisme, mais bien les wokes eux-mêmes, car ce sont eux qui réduisent la personne, son histoire, sa culture, son identité, à une simple couleur de peau, et considère qu’on peut substituer blancs et noirs sans que cela ne change quoi que ce soit, comme si nous étions interchangeables car sans personnalité, sans particularité, sans histoire ni culture propre. C’est cette éradication des particularités qui est scandaleuse, car ce sont elles qui permettent la diversité, et non juste mettre deux acteurs de couleurs de peaux différentes dans une production.

Le wokisme est un racisme de la plus insupportable des espèces, et il est temps de le dénoncer pour ce qu’il est: une abomination qui ne peut que mener à des conflits sociaux et raciaux par réaction identitaire.

John McWorther mettait déjà en garde contre le racisme woke en 2021, dans un ouvrage encore non traduit en français. Une interview est néanmoins disponible sur le site de l’express.

Catastrophisme climatique: l’Amazonie brûle… comme tous les ans.

Difficile de louper ces derniers jours la catastrophe du moment: la forêt amazonienne brûle. Chaque jour qui passe amène son lot de dramatisme supplémentaire, et c’est désormais à qui fera la plus grande sensation sur le public.

Dramatisme oblige, on nous montre des cartes sensées représenter les feux en Amérique du Sud. Ca brûle partout! On va tous mourir!

On s’aperçoit que des gens découvrent des outils comme la base de donnée FIRMS (Fire Information for Resource Management System) gérée par la NASA (voir ici ). C’est plutôt bien en soi, à condition que l’usage qui en est fait soit honnête.

Car que nous dit-on sur ces feux de forêt? Qu’ils sont causés par la politique de Jair Bolsanoro. Petit rappel: Bolsanoro est le Président du Brésil, élu en début d’année. Si c’est de sa faute, c’est parce qu’il a le défaut d’être un président de Droite, anti-socialiste et anti-« progressiste ». Il a attaqué ces dernières semaines les universités enseignant la théorie du Genre en leur coupant les fonds, se justifiant par le fait qu’il ne s’agit pas de recherche scientifique mais de propagande idéologique. Il est également en faveur de l’aménagement du territoire brésilien et autorise l’exploitation forestière et minière de son territoire. Politique qui aurait favorisé les feux de forêt cette année.

Alors tout ça c’est bien joli, mais il faudra m’expliquer comment Bolsanoro pourrait être responsable des feux de forêt dans les pays voisins. Oui, parce que, rappelons-le, l’Amérique du Sud ne se limite pas au Brésil, et les pays voisins brûlent tout autant.

La carte de l’Amérique du Sud, pour ceux et celles qui ont des trous de mémoire géographiques.

Il suffit de comparer les deux cartes pour voir que le Paraguay est un tas de cendres. La Bolivie n’est pas beaucoup mieux. Le Pérou n’a plus que ses montagnes. La moitié du Brésil brûle, le quart de la Colombie est en flammes, de même que l’Équateur. A moins qu’on se foute de nous et qu’on nous refasse le coup des échelles pour gonfler le côté dramatique des événements? Ah, ben, oui, tiens.

Et le plus incroyable c’est que ça fonctionne. Tout le monde se découvre une fibre écologiste solidariste face aux feux de l’Amazonie, le vent de révolte environnementaliste souffle fort, ça y est, c’est la grande Révolution Verte, l’Eveil des Consciences!

Ma question est, du coup, où vous trouviez-vous l’année dernière?

Feux de forêts en Amérique du sud en août 2018, d’après la base TERRA/MODIS, la même que celle utilisée par FIRMS. Source: https://neo.sci.gsfc.nasa.gov/view.php?datasetId=MOD14A1_M_FIRE&year=2018

Ou en 2017?

idem, pour août 2017

Ou chaque année depuis votre naissance, comme disons en 2003, année exceptionnelle s’il en fut?

idem, pour août 2003

Imaginez un peu l’état de l’attention des gens à ce qui se passe autour d’eux pour qu’on découvre en août 2019 qu’il y a des feux de forêt de cette ampleur CHAQUE ANNEE en Amazonie!

Et attendez un peu d’apprendre que ces feux sont NATURELS!

Parce que, oui, ces feux sont à 99% parfaitement naturels: on est en plein été dans l’hémisphère nord, c’est la saison sèche dans les pays tropicaux de ce côté-ci de l’équateur, il y a de nombreux orages, avec de la foudre (indice: quelques millions de volts, ça suffit à déclencher des feux, même sur des surfaces mouillées), sans parler des combustions « spontanées » déclenchées par l’embrasement du méthane dégagé par les végétaux en décomposition (comme les feux follets de chez nous, mais en plus furieux). D’autres phénomènes peuvent aussi se produire, comme pour les feux en Californie: ces crétins sont allés acheter pour leur industrie forestière il y a près d’un siècle des eucalyptus en Australie, sans chercher à se renseigner sur ce qu’ils achetaient. Ces idiots ne savaient pas que les eucalyptus en question, dont ils ont recouvert des milliers d’hectares, ont la fâcheuse tendance une fois arrivés à maturité (après une trentaine d’années) d’exploser sous l’effet de la chaleur sèche et de leur sève contenant des composés volatils qui s’embrasent au contact de l’air. Déclenchant par là même des feux impossibles à stopper, parce que non contents d’être des idiots cupides, les californiens ont en plus eu l’excellente idée d’interdire le nettoyage des forêts: personne n’a le droit de retirer un seul des 130 millions d’arbres morts, ni de ramasser le bois tombé au sol, et qui constitue de formidables réserves de combustible chaque été.

Alors oui, il y a aussi des incendies déclenchés par l’homme, comme les brûlis employés pour dégager des terres arables et cultivables, ainsi que des incendies accidentels. Par rapport aux incendies naturels, en tout cas dans les forêts primaires d’Amazonie et d’Afrique, ils sont totalement hors jeu (pas en Europe, où 99% des feux de forêt sont d’origine humaine, parce que de toute façon on n’a plus de forêts).

Et devinez quoi: les feux jouent un rôle incroyable dans le renouvellement des forêts primaires, en détruisant les vieux arbres qui ne contribuent plus à l’absorption du CO2. Les minéraux contenus dans ces arbres se retrouvent dans les sols, ce qui constitue un formidable engrais naturel pour les jeunes végétaux qui repoussent, et le font en absorbant du CO2. En quelques années, la forêt se reconstitue et est aussi luxuriante qu’auparavant, seule la taille des arbres n’est plus la même (elle le sera en une quarantaine d’années). Les feux de forêt ont un rôle naturel crucial à jouer, en nettoyant les espaces qu’ils ravagent et permettant par là même de favoriser le développement de jeunes végétaux dans des conditions optimales et saines. Sans ces feux, les forêts de toute la planète seraient d’immenses marécages nauséabonds et putrides, favorisant parasites et maladies. C’est précisément pour cette raison qu’on n’intervient pas sur les feux naturels, à part pour les empêcher de trop s’étendre et surtout d’atteindre les zones habitées.

Bref, ce catastrophisme me sort par les yeux, surtout quand on le manipule pour dénoncer le « vilain dictateur qui fait pas comme on veut qu’il fasse ».

Au passage, pendant que vous chialez pour la forêt amazonienne, ça, c’est la forêt équatoriale africaine le mois dernier.

Feux de forêt en Afrique équatoriale et Madagascar, juillet 2019. Source: https://neo.sci.gsfc.nasa.gov/view.php?datasetId=MOD14A1_M_FIRE&year=2019

Le Kazakhstan renfloue ses citoyens plutôt que ses banques

https://www.rt.com/business/462810-kazakh-president-debt-poor/

Une initiative intéressante du Kazakhstan: au lieu de renflouer les banques plombées par la « mauvaise dette » (une dette que les emprunteurs ne remboursent pas, en principe parce qu’ils ne le peuvent pas), et de maintenir cette dette dans le système, le gouvernement du Kazakhstan va éliminer cette mauvaise dette en la remboursant de sa poche, en privilégiant la dette qui plombe les ménages les plus pauvres.

Une manière de renflouer ses banques tout en servant le Peuple, au lieu de renflouer les banques à son détriment: jusqu’ici, partout dans le monde, les gouvernements renflouent les banques avec l’argent public (les impôts et les bénéfices issus des exportations par les entreprises d’Etat), sans pour autant soulager la dette privée, qui est un engrenage infernal.

Ici, le gouvernement kazakh casse cet engrenage pour un peu moins d’un milliard de dollars en aidant ses pauvres (3 millions de personnes sur une population de 18 millions vont en bénéficier), et sans donner un blanc-seing aux banques, qui devront faire très attention dans leur gestion.

Je trouve ça vraiment bien (c’est comme ça que doit marcher le capitalisme social), et je suis curieux devoir comment la situation va se développer dans les mois qui viennent.

Marion Zimmer Bradley, l’ogresse pédophile

Marion Zimmer Bradley

Marion Zimmer Bradley. Si vous avez fréquenté les rayonnages Science-Fiction & Fantastique (SFF) de votre libraire, vous connaissez certainement ce nom.
Ce que vous savez peut être moins, c’est que MZB était une militante féministe et est devenue une icône LGBT, en raison de ses positions pro-lesbianisme.
Ce que vous ne savez probablement pas, c’est que MZB était une pédophile et une mère (lesbienne) abusive, et qu’elle a livré ses enfants à son mari, homosexuel, pédéraste (on appelle ça « éphèbophile », aujourd’hui), et surtout, un pédophile militant ayant publié une revue promouvant « l’exploitation sexuelle des enfants impubères » (la pédophilie, pour les deux du fond qui suivent pas). Il a écrit et publié (!) un livre sur le sujet, et abusé de nombreux enfants et adolescents.
Non seulement MZB savait que son mari était pédophile avant de se marier avec lui et a largement fermé les yeux (voire participé!) sur son comportement dégénéré sur leurs enfants biologiques (et sur d’autres, notamment un adolescent de 14 ans que son mari violait sous leur toit), mais elle a elle-même torturé psychologiquement sa fille biologique pour la dissuader d’être hétérosexuelle et la forcer à un pseudo-lesbianisme militant.
Le mari de MZB est mort en prison, mais elle est morte « paisiblement », sans jamais répondre de ses crimes. Sa fille a écrit un livre où elle raconte le calvaire qu’elle et son frère ont subi au nom du militantisme qu’on disait à l’époque « féministe », et qu’on qualifierait aujourd’hui de queer/LGBT.
Le plus horrible, c’est que ces abus ont été commis pendant des décennies, à partir de la fin des années 1950 jusque dans les années 1980, et que la « communauté de fans » était au courant, sans rien dire ou dénoncer.
Sous le pseudonyme de Moira Greyland, la fille de Marion Zimmer Bradley explique dans son livre avoir parlé à de nombreux autres enfants élevés dans des familles « LGBT/Queer/Féministes », et que son histoire est très semblable à celle des « survivants » avec lesquels elle a pu discuter. Elle explique que contrairement à ce qu’on lui répond généralement, à savoir qu’il s’agissait d’une autre époque et que tout a changé, les abus sexuels subis par les enfants élevés dans des familles de ce type sont toujours aussi répandus et sont encore plus dissimulés, au nom du politiquement correct.
« Tous les enfants élevés dans des couples de même sexe ont souffert de l’absence d’un parent du sexe opposé, et tous, nous avons été « sexualisés » (confrontés à la sexualité) beaucoup trop tôt dans notre développement personnel ».
L’un des quelques articles sur ce sujet spécifique:
https://www.lifesitenews.com/…/daughter-of-famed-sci-fi-aut…
Le livre de Moira Greyland (non traduit, autopublié) :
https://www.amazon.fr/Last-Closet-Dark-Side-Av…/…/9527065208

La censure passe à la vitesse supérieure…

https://www.technologyreview.com/f/613644/youtube-is-deleting-videos-on-nazi-history-as-part-of-its-hate-speech-crackdown/

« Youtube efface des vidéos sur l’histoire du national-socialisme au cours de sa nouvelle charge contre les discours de haine ».
Je ne m’exprime jamais sur le national-socialisme, pour des tas de raisons. Je n’ai rien à ajouter aux centaines de milliers de pages et aux dizaines de milliers d’heures de documentaires sur le sujet, de toute façon, et la plupart des gens se contentent de « c’était le mal absolu » ou plus rarement « ils n’ont rien fait de mal ». Ce débat là ne m’intéresse absolument pas.
Par contre, qu’une entreprise privée décide d’un coup d’un seul de censurer des vidéos incluant des images d’archive montrant les personnalités ou des anonymes du national-socialisme allemand, ça me dérange très, très sérieusement. Contrairement à ce que la firme annonce, elle ne lutte pas ici contre les « discours haineux », lutte qu’elle mène avec un zèle plus que critiquable depuis déjà plus de dix ans. Non, là, Youtube s’attaque réellement aux vidéos éducatives, institutionnelles ou non, et pas seulement aux vidéos informatives sur des sujets aussi divers que « Hitler avait les yeux bleus » (et, oui, c’est vrai, il n’avait pas les yeux bruns comme on nous le dit souvent).
Il est extrêmement inquiétant qu’on s’attaque à des archives visuelles, qui parfois constituent le seul moyen pour le public d’y accéder, au nom d’une lutte contre la « haine ». Et ce, quel que soit le sujet. Ça l’est plus encore quand ces archives sont aussi importantes pour notre histoire contemporaine, alors qu’on nous rabâche jusqu’à la nausée le discours du « retour des années sombres ».
Une vidéo qui explique l’antisémitisme d’Hitler avec des extraits de ses discours est désormais impossible à charger sur Youtube. Une vidéo qui explique comment l’économie allemande s’est redressée par la mise en place de grands programmes gouvernementaux (les routes, notamment), et pourquoi ces grands investissements ont abouti in fine à l’obligation pour l’Allemagne d’aller à la guerre à cause de l’intransigeance de ses créanciers internationaux, c’est pareil, c’est impossible. Une vidéo qui explique comment les associations judaïques ont collaboré avec le régime hitlérien pour mettre en place des filières d’émigration légale à destination de la Palestine alors sous mandat britannique (wikipédiez « accords Haavara » si vous en doutez), c’est désormais considéré comme « discours de haine ». Peu importe que vous ne rapportiez que des faits bruts, sans les commenter ni rapporter d’opinion dessus.
Priver un peuple de sa mémoire, c’est comme ça qu’on le contrôle, et qu’in fine, on l’extermine. C’est ce qui s’est passé avec les peuplades sud-américaines, c’est ce qui s’est passé avec les peuples païens européens, c’est ce qui aurait pu se produire en 33-45 pour des tas de peuples en Europe.
Ils commencent par le national-socialisme en pensant que cette censure fait l’unanimité. Ils ne s’arrêteront pas là et s’attaqueront très bientôt à d’autres sujets, tout aussi importants, jusqu’à ce que le passé ait disparu, et que nous n’ayons plus ni passé, ni avenir.
Sauvegardez tout ce que vous pouvez. La moindre photo, le moindre bout de discours, le moindre livre, la moindre vidéo, même si ça vous paraît insignifiant. Préservez notre mémoire, et ne les laissez pas nous en priver.

L’avenir de l’europe, c’est la guerre ou la mort

https://evolutionistx.wordpress.com/2018/12/08/an-open-letter-to-liberals-and-centrists/
Un article édifiant sur ce qui nous attend très bientôt, avec l’effondrement de notre démographie et l’explosion de l’immigration.
La démocratie n’est qu’une façon pacifique pour la majorité d’imposer ses vues aux minorités. On vous fait croire que le pluralisme des opinions et tout ça c’est sain, et ça l’est, jusqu’à un certain point. Le problème c’est quand le pluralisme des opinions recouvre le pluralisme des ethnies, ce fameux « multiculturalisme »: ça aboutit à ce qu’on appelle le « vote tribal ». On ne vote plus pour une opinion politique, mais pour sa « tribu », au sens large: ethnie, couleur de peau, religion.
Le Peuple français (et je parle bien du Peuple, pas des populations) veut plus de participation à la vie politique de la Nation. Le Gouvernement, élu par des minorités sur des promesses de subventions et d’accueil, et élu pour des intérêts privés (on n’a jamais eu autant d’affaires politico-financières que depuis l’arrivée de Macron comme Ministre puis comme Président), confisque le pouvoir.
Le sort qui nous attend, c’est la Yougoslavie, le Rwanda, l’Afrique du Sud, la Libye, la Syrie, bref, la guerre « civile » entre français arqués sur leurs opinions politiques antagonistes et la guerre ethnique contre les populations nord-africaine et sub-sahariennes.
Je dis bien que c’est le sort qui nous attend, je n’ajoute pas un « si » en donnant une pseudo solution. Il n’y a pas de solution. C’est ce qui nous attend, qu’on le veuille ou non, même si Macron, par on ne sait quel miracle, subissait le sort d’un Ceaucescu (exécution pure et simple) ou d’un Boris Eltsine (banni du pouvoir et remplacé par un homme fort qui parvient à redresser la situation).
Notre génération voit déjà les effets du laxisme de nos parents et de notre propre lâcheté. On s’imagine qu’il suffirait de métisser les populations pour qu’il n’y ait plus de conflits. Devinez quoi: aujourd’hui comme hier, les premières victimes des conflits sont les métis.
Je le répète, il n’y a aucune solution. Ce n’est pas une question de racisme ou je ne sais quoi: c’est une règle implacable de l’Histoire, et pas que chez les humains d’ailleurs. Tout est dans l’article, même si il s’adresse aux américains, tout ce qui est exposé là vaut pour l’Europe et la France en particulier.
Préparez-vous.

La guerre contre les blancs

Chers lecteurs, cet article sera certainement controversé, et à plus d’un titre. Ce petit laïus introductif vise à remettre les choses à leur place avant qu’on m’accuse de tout et n’importe quoi.
Tout d’abord, cet article n’est pas complotiste: tout ce que j’y rapporte est réel et s’appuie sur des citations pour lesquelles je fournis les références. Vous pouvez les vérifier par vous-mêmes si vous avez l’impression que c’est une exagération ou une déformation (voire un mensonge). Faites-le, vous constaterez par vous-même les choses que j’expose ici.
Ensuite, mes opinions politiques n’ont rien à voir avec le contenu de cet article. Je ne suis pas d’extrême droite, je ne m’intéresse pas à la politique et mes convictions dans ce domaine sont anarchistes. Je ne suis pas non plus raciste; je ne définis pas les individus par leur couleur de peau dont je me fiche éperdument, mais par leurs actes.

Enfin, Sombre Plume n’a aucun revenu publicitaire. Peu importe le nombre de visites, je n’ai aucun revenu sur ce site et donc aucun intérêt à faire la pute à clics. Ce que j’écris en ces pages ne me rapporte rien, à part des ennuis.
Ceci précisé, passons à l’article lui-même.

Connaissez vous Noel Ignatiev?

Je doute que ce nom vous dise quoi que ce soit. Cet homme est pourtant à l’origine d’une idéologie ultra-raciste, qui divise les êtes humains selon leur couleur de peau et les hiérarchise en considérant la « race blanche » comme à l’origine de tous les maux. La pollution des océans par le plastique? Ce sont les blancs. La destruction des écosystèmes africains et amazoniens? Les blancs, encore. Le « réchauffement climatique »? Les blancs, évidemment. Le SIDA? Toujours les blancs. La pauvreté, les guerres, la violence « patriarcale », les problèmes de tous les jours? Les blancs, toujours les blancs. C’en est devenu un meme, tant les articles accusant les blancs d’être responsables de problèmes ridicules se sont multipliés ces dernières années.

Imaginez un monde où l’on en vient à prétendre que les noirs ne peuvent pas manger la même chose que les blancs… au nom de l’antiracisme.

Alors ça vous passe probablement au dessus de la tête, mais sachez que cette accusation fondamentale est aujourd’hui au cœur d’une idéologie revendicative que l’on retrouve partout en Occident, en particulier via les « Social Justice Warrior » (SJW; j’y reviendrais), et en particulier là où se trouvent des populations noires.
Aux Etats-Unis, c’est le fondement du mouvement « Black Lives Matter » (BLM), officiellement créé en 2013 après la mort de Trayvon Martin, un adolescent noir abattu par un policier blanc. BLM est devenu au fil des ans un mouvement idéologique raciste dédié à « l’empowerment noir », qui proclame sérieusement que les noirs seraient une civilisation extrêmement avancée si les blancs n’avaient pas détruit leurs civilisations (spoiler: non seulement ils se sont très bien débrouillés tout seuls pour ça, mais en plus les civilisations disparues dont ils se réclament ont très souvent été redécouvertes et leur mémoire préservée par les européens…). C’est cette théorie fumeuse qui est à l’origine du « succès » du film « Black Panther », où un peuple noir vit caché au cœur de l’Afrique et a développé une civilisation très avancée grâce à l’exploitation d’un métal inconnu, le vibranium. Le film avait déclenché une véritable hystérie collective et des fantasmes délirants, au point qu’un nombre invraisemblable d’afro-américains ont « oublié » que le Wakanda est un royaume de fiction créé par Stan Lee et Jack Kirby (par des blancs, donc) en 1966…

Le Wakanda serait un royaume ultra-avancé parce qu’il aurait résisté au colonialisme, nous expliquent les mêmes personnes qui militent pour l’accueil des clandestins africains…

En France, cette idéologie s’incarne dans plusieurs mouvements communautaristes (pour ne pas dire racistes), dont les Indigènes de la République et Rokhaya Diallo sont la figure de proue, aux côtés des innombrables groupuscules SJW qui pullulent surtout sur internet. L’essentiel de leurs revendications sont calquées sur celles faites aux Etats-Unis par les associations communautaristes (principalement BLM). De par le contexte français, où se mêlent des populations originaires d’Afrique du Nord, les revendications du Parti des Indigènes de la République (PIR) mêlent à la fois des éléments empruntés à l’empowerment noir et à l’Islamisme, ce qui explique l’obsession pro-palestinienne de certains de ses membres.

Bon, tout ça c’est bien joli, mais on n’a toujours pas parlé de Noel Ignatiev. Rassurez-vous, j’y viens. Figurez-vous que ces revendications « racisées » et largement anti-blancs ont toutes, sans exception, la même origine. Et c’est ainsi qu’entre en jeu Noel Ignatiev (préparez-vous, car je vais beaucoup répéter ce nom pour qu’il rentre bien dans la lumière des projecteurs).

Noel Ignatiev

Noel Ignatiev, nous dit sa fiche wikipédia, est le fils d’un immigrant juif aux Etats-Unis. Il est né en 1940, et a rejoint la sphère des groupes et groupuscules communistes dès ses 18 ans, en 1958. Ses premiers « combats » idéologiques s’inscrivent dans le Mouvement pour les Droits Civiques (1955-1964), animé par le pasteur Martin Luther King et qui réclamait la fin de la ségrégation américaine et des droits égaux pour les noirs et pour les blancs. Marxiste-Léniniste, puis Maoiste, puis Marxiste, Ignatiev a abandonné ses études et est devenu ouvrier syndiqué dans une aciérie jusqu’en 1984, date à laquelle il est renvoyé, non sans avoir organisé de multiples grèves et actions au cours de ses vingt ans de carrière. Jusque-là, Noel Ignatiev ne se démarque pas tellement. Les choses changent à partir de 1985, quand il retourne à l’université, et plus exactement à Harvard, où il est accepté sur la base de son expérience avec un niveau « d’undergraduate » (sans diplôme). Dix ans plus tard, il a obtenu son doctorat en Histoire des Etats-Unis et rejoint l’université du Massachusetts en tant que professeur. Son obsession académique?

Abolir la race blanche.

Pour Noel Ignatiev, la notion de « race » est une construction sociale (« There is a long tradition among them that the white race is a peculiar sort of social formation, one that depends on its members’ willingness to conform to the institutions and behavior patterns that reproduce it. By the early 1900s…it was becoming commonplace in the academy to speak of race, along with class and gender, as a social construct….« ), c’est à dire que la « race noire » ou la « race blanche » sont des notions construites, sans aucune réalité, à partir de distinctions sociale. En somme, il n’y a pas de « race », seulement des êtres humains. Jusqu’ici, on pourrait croire que Noel Ignatiev se pose dans une logique humaniste typique. Il va en réalité plus loin. Beaucoup, beaucoup plus loin.

Ignatiev explique que ces notions de races blanche/noire ont été construites parce que les « blancs » voulaient se protéger des « noirs » qui eux, voulaient se mêler aux populations blanches (« We believed that this internal antagonism played itself out as a civil war within the white mind, between the desire of whites to wall themselves off from black Americans and their desire to overcome the boundaries that kept them apart. « ). Rien que cette phrase en citation vous révèle l’imposture intellectuelle que peut représenter une telle affirmation, qui ne repose d’ailleurs sur aucun élément historique: les « blancs » voulaient se séparer des « noirs » et ont donc construit une distinction sociale basée sur la « race » (couleur de peau), qui aboutit à faire des blancs des blancs et des noirs des noirs. C’est sur cette vision délirante que se construit toute une idéologie anti-blanche assumée, visant à détruire à la fois la culture occidentale (« blanche »), mais encore les peuples européens (« blancs »). Tout est résumé dans l’édito du premier numéro du magazine « Race Traitor » qu’il a co-fondé:  » Make no mistake about it: we intend to keep bashing the dead white males, and the live ones, and the females too, until the social construct known as ‘the white race’ is destroyed—not ‘deconstructed’ but destroyed.  » (Ne vous y trompez pas: nous avons l’intention de continuer à attaquer les hommes blancs morts, et ceux qui sont vivants, et les femmes également, jusqu’à ce que la construction sociale connue comme « la race blanche » soit détruite -non pas « déconstruite », mais détruite)

Si son travail était une simple imposture, je n’en parlerais même pas. Seulement voilà, ses travaux ne sont ni anodins, ni sans effet. Les thèses de Noel Ignatiev sont reprises par d’autres universitaires, et surtout, servent de fondement aux théories SJW anti-blanches que l’on observe ces dix dernières années. Si Ignatiev prend toujours le soin de parler de « construction sociale » en parlant de « race blanche », parce que cet artifice lui permet d’échapper aux poursuites pénales, ce n’est pas le cas de ceux qui s’inspirent de ses « travaux ».

Capture d’écran du fil twitter de Rokhaya Diallo, captée le 6 avril 2019

Vous avez en fait probablement déjà croisé dans l’actualité française le terme de « racisme systémique », notamment dans la bouche de Rokhaya Diallo. Sachez que cette notion est issue directement des travaux publiés par Noel Ignatiev, pour qui les cultures occidentales se sont organisées à partir de l’exclusion des autres, et en particulier des africains, créant par là un ensemble de « systèmes » d’exclusion basés sur la « race ». Parce que les cultures non-occidentales n’auraient pas construit de tels systèmes, seuls les « blancs » seraient ainsi « racistes ». Admirez la pirouette intellectuelle… qui vous explique l’origine du terme « racisé », qui désigne toute personne intrinsèquement discriminée par les « blancs » à raison de leur couleur de peau, tandis que les « racisés », eux, n’auraient pas cette attitude envers les « blancs ».

Couverture du premier numéro de Race Traitor (1993); les autres numéros sont tous disponibles sur archive.org

Le journal « abolitionniste » [de la race blanche] « Race Traitor » a pour slogan « la trahison envers la race blanche est [une preuve de] loyauté envers l’Humanité ». Cette « revue universitaire » était publiée chez Routledge, un éditeur universitaire de renommée mondiale auprès duquel nos Presses Universitaires Françaises (PUF) font bien pâle figure. Si Race Traitor n’a existé que de 1993 à 2005, le temps de 16 numéros, son héritage « intellectuel » est immense et a contribué à former une véritable nébuleuse politique dédiée à la destruction des sociétés « européennes » (c’est à dire blanches) et à l’instauration d’une nouvelle ségrégation où les « racisés » seraient les dominants. Se revendiquant largement du Mouvement des Droits Civiques de Martin Luther King, ce journal n’a eu de cesse que de chercher à inscrire ses articles dans sa droite lignée. Parmi les thèmes abordés dans cette revue, on trouve évidemment des articles consacrés au Mouvement des Droits Civiques, mais aussi des articles consacrés aux relations entre « noirs » et « juifs » (racisme et antisémitisme ayant les mêmes racines) et autres « racisés, d’autres consacrés à la réécriture de l’Histoire américaine, et notamment la Guerre de Sécession (avec des conséquences importantes aujourd’hui, à travers l’attaque contre les monuments aux morts de cette période avec pour prétexte la mort d’une militante « antiraciste » à Charlottesville), la répression policière « contre les noirs » aux Etats-Unis (suite à l’affaire Rodney King, en 1992, et dont le développement fait aujourd’hui école dans chaque affaire impliquant un jeune noir face à des policiers…), la façon dont sont traités les migrants clandestins, la lutte contre l’extrême droite (c’est à dire tout simplement les blancs qui ne pensent pas selon leurs termes), le féminisme au sein des populations « racisées », la mise en avant de personnalités « racisées » pour leur lutte contre les « blancs »… Des sujets d’une brûlante actualité puisqu’il ne se passe plus une semaine sans que quelqu’un fasse un scandale à propos de l’un ou de l’autre de ces sujets et fasse les gros titres des médias occidentaux. A vrai dire, il ne manque qu’un seul thème: les LGBT.

Noel Ignatiev est également l’un des créateurs du concept contemporain de « privilège blanc » (« white privilege »), qui explique que parce que les systèmes occidentaux sont des « systèmes faits par des blancs, pour les blancs », ils sont discriminants par nature envers les « racisés » et confèrent aux « blancs » des privilèges. On le retrouve sous sa plume dès 1967, soit bien avant sa carrière universitaire, du temps où il n’était « que » militant communiste. Il est assez amusant de voir qu’aujourd’hui les militantes féministes prétendent que c’est Peggy McIntosch qui aurait « popularisé » ce concept en 1989, alors qu’il était déjà dans l’air bien avant dans les milieux communistes américains pro-noirs…


Cette référence au privilège blanc 20 ans avant qu’il ne soit universitaire montre que Noel Ignatiev n’a pas procédé à des recherches avant de bâtir sa thèse, mais qu’il a dirigé sa thèse dans le sens d’opinions politisées, idéologiques, qui étaient siennes bien avant qu’il ne rejoigne les rangs des universités. Ce n’est pas un cas isolé, loin de là. Trop souvent, malheureusement, les militants politiques prolongent leurs études et deviennent professeurs, et se servent de leur statut d’universitaire pour propager des opinions idéologiques au total mépris de la démarche scientifique.

Or, comme vous le montre ce court article, cela a des conséquences énormes pour nos sociétés basées sur la connaissance et l’information, avec des conséquences dramatiques. Quand on en arrive à se plaindre du racisme des pansements au nom de l’antiracisme, quelle discussion peut-il encore y avoir? Peut-on encore espérer quoi que ce soit de la part de gens qui s’appuieront sur tout ce qu’ils peuvent pour nous accuser de racisme et disqualifier le moindre de nos avis, nous attaquer par tous les angles possibles et imaginables? Nous qui n’avons jamais connu de politique de ségrégation en Europe, comment pouvons-nous supporter d’être accusés de tous les maux, même les plus ridicules, alors que nous avons toujours été les plus tolérants au monde? Comment ne pas devenir fous quand l’ensemble de nos médias, de nos politiques, de nos enseignants, de nos entreprises se liguent contre tout ce qui leur a permis d’être et d’exister, c’est à dire nous?

Il est temps de riposter contre cette idéologie mortifère et de la détruire à la racine. De l’empêcher de se répandre, comme le cancer qu’elle est, et de la détruire, à la racine. Des universitaires comme Noel Ignatiev, il y en a des centaines, peut être des milliers. Des gens qui ne font que propager leur idéologie délétère, qui n’a aucune matérialité scientifique, aucune prise avec la réalité. Mais peu ont autant d’influence que ces ordures. Il est temps de les dénoncer, et de les annihiler, eux et leurs émules.

Ces gens agissent dans l’ombre. Les mettre en lumière est le meilleur moyen pour les disqualifier, eux et leurs idéologies qui ne sont bâties que sur du vent, mais causent des dégâts considérables sur notre qualité de vie, et notre vision du monde.

Plutôt que d’attaquer ceux qui ne nous ont rien fait, prenons nous-en à ceux qui nous haïssent, comme Noel Ignatiev et tous ceux qui se réclament de lui ou propagent ses idées.

Qu’est-ce que le capitalisme?

Je lis en permanence des articles et des livres parlant du Capitalisme qui ruinerait le monde et serait la cause de tous les malheurs de cette planète. Pollution, destruction d’espèces animales et végétales, misère humaine, le Capitalisme semble être d’après tous les auteurs qui en parlent une abomination dont on comprend mal comment l’Humanité en supporte le poids mortifère.

Il se trouve que je suis économiste: j’ai un Master d’économie, et j’ai suivi un an de programme d’enseignement doctoral à Turin. Et j’ai beau avoir réussi haut la main mes études, je n’arrive toujours pas à comprendre de quoi les économistes de think tanks comme Les Economistes Atterrés, Terra Nova, et des tas et des tas d’autres peuvent bien nous parler.

A vrai dire, je pense qu’eux-mêmes ne le savent pas.

L’enseignement de l’économie en France, et de manière générale en Europe, est un enseignement essentiellement mathématique. L’économie était jusqu’aux années 1870 considérée comme une science sociale, et s’appelait « Economie Politique ». Il s’agissait d’appliquer de bonnes « recettes » de gouvernance pour gérer un budget, la production industrielle, la monnaie… Ses principes étaient dits « politiques », par opposition à la mécanique et aux mathématiques. L’Economie était ainsi régie par des principes philosophiques, et les économistes étaient des penseurs, et non des « calculateurs ».

La situation a changé au tournant des années 1870, avec ce qu’on appelle la « Révolution Marginaliste ». Trois grands courants naissent à cette époque: ce qu’on appellera l’école autrichienne, avec Carl Menger, l’école de Cambridge avec William Jevons, et l’école de Lausanne avec Léon Walras. Ces deux derniers courants se confondent dans ce qu’on appelle l’économie Néo-Classique.

Walras n’avait pas une formation d’économiste: il sortait de l’école des Mines de Paris, et était ingénieur. De par sa formation, il s’est employé à développer une méthode de calculs précis à appliquer à l’économie, une véritable révolution en soi. Grâce à des équations, il devenait possible de calculer le rendement horaire d’une usine, ou d’un employé, d’optimiser la production en fonction des coûts et bénéfices attendus, et au final, de prévoir l’ensemble de l’Economie. Parce que Walras est français et que son influence à l’époque est considérable, sa démarche mathématique se répand en France comme une trainée de poudre et détrône la vieille économie politique, et ceci d’autant plus que l’économie politique était issue de la Perfide Albion.

Près de 150 ans plus tard, c’est toujours cette économie mécaniste qui est enseignée en France, et l’économie politique a quasiment disparu. Ce qui signifie que quand vous entendez un économiste français parler, vous êtes garantis qu’il a une vision de l’économie totalement déconnectée de ce qu’elle est: une activité humaine.

Alors qu’est-ce que tout ça a à voir avec le Capitalisme?

Tout, à vrai dire. L’économie néo-classique, ultra dominante aujourd’hui, est une économie de l’optimisation d’équations où les travailleurs deviennent des variables ajustables, et d’où tout ce qui ne concerne pas le résultat économique attendu, c’est à dire le profit, est tout simplement écarté des calculs. Si vous prenez les courbes produites par Thomas Piketty dans son médiocre Capital au XXe Siècle qui avait fait couler tant d’encre dans les médias à sa sortie, vous pourrez constater qu’à aucun moment n’apparaissent de variable concernant la pollution ni aucun facteur environnemental, ni même social. Comme tous les autres, il se contente de facteurs dans des équations pré-définies (par lui ou d’autres économistes pensant comme lui), qui sont fixées sans prendre en compte les futures évolutions que connaît notre société ou notre monde. Et comme ces équations déshumanisées ne peuvent pas fonctionner dans un monde en perpétuelle évolution sous l’effet de l’action humaine, leurs résultats sont faux, et leurs effets sont généralement délétères. Si je parle de Piketty, c’est tout simplement parce qu’il était (parmi d’autres) conseiller économique de François Hollande: on en a vu le résultat. Piketty a bien essayé de s’éloigner de la catastrophe qu’a été le quinquennat d’Hollande en prétextant que certains de ses conseils n’avaient pas été suivis, mais il a soigneusement oublié de préciser que l’essentiel de ses préconisations avaient été suivies d’effet, avec les conséquences que l’on connait.

Ces économistes, pour expliquer l’échec de leur méthode mécaniste (« si je change ceci, ça influencera toujours cela en retour dans telles proportions »), se déchargent de leurs responsabilités et blâment le « Capitalisme ». Vous remarquerez qu’ils ne prennent jamais la peine d’expliquer de quoi ils parlent: il leur suffit d’agiter vaguement les « 1% », de parler des riches contre les pauvres, et ils s’en tirent avec une pirouette.

En réalité, le Capitalisme n’est ni une idéologie comme peut l’être le Marxisme, ni même un courant économique. Le Capitalisme est un mode de développement totalement apolitique: un entrepreneur investit dans les moyens de production de son entreprise pour en augmenter les capacités, ce qui génère en principe plus de revenus et améliore son bénéfice, dont il pourra se servir pour développer ses moyens de production, et ainsi de suite. Et c’est tout. Le capitalisme est simplement une façon de gérer son entreprise en faisant en sorte qu’elle s’agrandisse grâce au réinvestissement des bénéfices dans les moyens de production.

Le Capitalisme est, comme je l’ai mentionné, apolitique. Il s’oppose à la Chrématistique, c’est à dire à l’accumulation des richesses pour elles-mêmes. Cette notion, qui remonte à Aristote, désigne tout comportement visant à un enfermement des richesses (principalement l’or et l’argent, en pièces ou en lingots) dans des coffres, à la manière de l’Avare de Molière: cette monnaie accumulée ne sert à rien; or l’essence de la monnaie est de permettre l’échange de biens ou de services. C’est l’absence de réinvestissement (et l’avarice qui en est à l’origine) qui génère les troubles dans la société humaine.

Après avoir lu ceci, pensez-vous que nous sommes dans une société capitaliste, ou dans une société chrématistique?

Poussons encore plus loin. Tout le monde oppose aujourd’hui « Capitalisme » et « Marxisme » (ou ses dérivés communistes, socialistes, etc…), or le Marxisme n’est rien d’autre que l’appropriation des moyens de production par ceux qui les utilisent, réunis en coopératives elles-mêmes unies et régies par le Parti des travailleurs (ou parti communiste) dans une structure étatique sensément au service de la classe ouvrière. Le Marxisme ne parle jamais d’accumuler des richesses: son principe est de les réinvestir pour accroître le bien-être social. Et comment accroître sans cesse le bien-être social? Vous comprenez où je veux en venir: le Marxisme et tous ses dérivés sont par essence capitalistes. Karl Marx était un historien, et non un économiste, et a désigné par le terme « capitalisme » le comportement prédateur visant à s’approprier toujours plus de richesses, ce qui est la définition même de la chrématistique aristotélicienne.

Cette méprise a des répercussions cataclysmiques aujourd’hui: sous couvert de lutter contre le « capitalisme », nos dirigeants favorisent en réalité la prédation économique et la concentration des richesses mondiales dans les mains de quelques uns, dont ils font partie. Or, l’appropriation des richesses mondiales par des grands dirigeants de multinationales financières qui exigent des profits de plus en plus élevés provoque une baisse drastique des réinvestissements. L’économie mondiale est financiarisée, mathématisée, déconnectée de l’économie réelle. Seules comptent les équations, toujours plus complexes, et les chiffres: coûts, profits, pourcentages. L’affaiblissement du réinvestissement réduit considérablement le développement mondial. Que l’on ne confonde pas ici Développement et Progrès technologique. Si ce dernier n’a pas l’air d’être affecté, c’est parce qu’en réalité il se concentre sur un petit nombre de domaines très rentables. En fait, sans nous en rendre compte, notre niveau technologique baisse: la durabilité et la qualité de nos objets a chuté, leur technicité est sans cesse réduite, et leur apport en terme de bien-être est devenu marginal, pour ne pas dire nul. Nos aliments sont empoisonnés, notre environnement est détruit, notre qualité de vie est dégradée, et nos habitats deviennent carrément nuisibles. Seuls quelques produits, pour la plupart informatiques ou électroniques (smartphones, ordinateurs…), bénéficient d’un véritable progrès, qui commence à avoir du mal à cacher la véritable régression que l’on connait ailleurs.

Ne vous laissez plus avoir. Seul le Capitalisme est gage de progrès, et pourra sortir l’Humanité de l’ornière où elle a été plantée par quelques milliers d’accapareurs qui tôt ou tard devront rendre des comptes.


Le grand remplacement est une réalité

Bon, tiens, on va parler de la « théorie du grand remplacement ». Alors tout le monde ces derniers jours vous balance jusqu’à la nausée que c’est à cause de Renaud Camus, dont plusieurs bouquins portent sur les questions démographiques et dont l’un porte ce titre, que l’extrême-droite fantasme sur un « prétendu complot visant à remplacer les populations blanches européennes au profit des populations noires africaines ».
Il faut savoir que Renaud Camus n’a fait que reprendre ce terme de « remplacement de populations », il n’en est pas l’inventeur. D’où est-ce que ça vient?
De l’ONU, mesdames et messieurs, rien moins que de l’ONU et de son organe « International Organization for Migration ». Le terme de « migration de remplacement » (« replacement migration ») se retrouve ainsi noir sur blanc sur le site de l’organisation internationale la plus connue et la moins soupçonnable d’accointances d’extrême droite. L’organe en question a, entre autres, publié un rapport sur les migrations internationales, le 17 mars 2000. On peut y trouver des tas de références au remplacement de populations européennes par les migrants (notamment d’Afrique), parce que le taux de fertilité des européens est moins élevé que celui des migrants. De fait, les populations blanches européennes ont tendance à se réduire inexorablement, tandis que celles des migrants extra-européens ne peuvent qu’augmenter en nombre et en proportion.
Le rapport est là: https://publications.iom.int/…/files/pdf/wmr_2000_edited.pdf
Et la page consacrée est là: https://www.un.org/press/en/2000/20000317.dev2234.doc.html.
Il ne s’agit pas d’une théorie, mais d’un fait, avéré, et constatable dans la vie quotidienne, qui n’a rien à voir avec le complotisme ou l’extrême droite, mais tout à voir avec la démographie. C’est un phénomène généralisé à tous les pays développés, mais qui touche particulièrement l’Occident, parce que nos dirigeants ont fait le choix dans les années 1970 de recourir à l’immigration pour compenser la perte de main d’œuvre que le vieillissement des populations et la diminution des taux de fertilité allaient provoquer après 2000. Le Japon, lui, a fait le choix de la robotisation; l’Europe a délocalisé ses moyens de production en Asie, amplifiant encore le problème du chômage, né, comme par hasard, dans les années 1980, soit après l’instauration d’un véritable laxisme d’Etat sur les questions migratoires (et l’instauration du regroupement familial, qui a causé un mal terrible à notre société pour des tas de raisons socio-économiques).
Encore une fois, ce n’est pas une théorie, c’est un fait, une politique publique menée dans toute l’Europe de l’ouest depuis 40 ans, que l’on peut reconstituer à partir de toutes les lois et de toutes les statistiques démographiques.

L’anti-science du réchauffement climatique

Un article a attiré mon attention:
https://www.rt.com/news/450291-colonization-climate-change-cooling/
La Science débile en action: « le génocide est une arme contre le réchauffement climatique ».
C’est le genre d’étude où TOUT est débile. La manipulation des données est totale. Exemple? L’estimation des populations américaines entre 1492 et 1600, période au cours de laquelle ladite population aurait chuté de 95% à cause des européens, en raison des épidémies, des guerres et des famines.
Il faut savoir qu’aucune épidémie, pas même Ebola, n’a un taux de mortalité aussi élevé. Même en y ajoutant les conflits armés, qui n’ont pas fait plus de 100 000 morts sur l’ensemble du siècle, et même en présumant qu’il y a eu des famines, il n’est statistiquement pas possible d’éliminer 95% d’une population (avec les moyens de l’époque). Un effondrement de cette nature et aussi rapide aurait mené à l’extinction inéluctable et irrémédiable des populations amérindiennes (on parle ici aussi bien des populations d’Amérique du Nord que de celles du Sud), parce qu’il suppose une mortalité infantile dantesque (les enfants étant les plus faibles, ils sont les premiers à périr des épidémies et des famines).
Pire: la colonisation (à buts commerciaux, même pas de peuplement) de l’Amérique du nord n’a commencé qu’à partir de 1565, avec la première colonie implantée en Floride par les espagnols, ce qui signifie que la population des amérindiens du nord se serait effondrée en 35 ans! Tous les démographes vous le diront: un effondrement aussi rapide signifie l’extinction irrémédiable d’une population à court terme. Surtout que dans les faits, rien ne distingue le 16e siècle du 17e: les causes de ce prétendu effondrement n’ayant pas disparu après 1600, il est impossible que ces populations aient pu survivre au 17e siècle. Pourtant, ils sont toujours là, comme le prouve les tests ADN qui montrent non pas une disparition, mais un métissage: si les peuples ont pu disparaître, les populations, elles, sont restées.
Autre problème avec cette théorie totalement fumeuse, les périodes ne coïncident pas. Le « petit âge glaciaire » est une période relativement froide qui a débuté au début du 14e siècle, et s’est terminé au tout début du 19e siècle. C’est à dire qu’il a commencé AVANT la colonisation des Amériques par les européens. Il s’est également terminé AVANT le début de l’industrialisation du 19e siècle (les premières usines employant des machines à vapeur et donc utilisant du charbon n’ouvrent leurs portes qu’à partir des années 1840).
Le Petit âge glaciaire est expliqué par deux phénomènes parfaitement naturels et qui faisaient l’unanimité chez les climatologues jusqu’ici: les cycles de Milankovitch (liés à l’orbite terrestre et au fait que notre planète soit inclinée sur son axe de rotation) combinés à une activité solaire « anormalement » (comprendre « pas encore comprise ») réduite, comme en attestent les recensements de tâches solaires effectués depuis Galilée.
Balancer, donc, que ce refroidissement des températures globales est dû à la quasi-extermination d’un ensemble de population (évidemment commis par les méchants européens, bouuuh les blancs bouuuh), ce n’est rien d’autre que de l’idéologie pure et dure, à l’image de la science nazie et de la science soviétique, qui trafiquaient tout ce qu’ils pouvaient pour « prouver » qu’ils avaient raison.
Je n’invoque pas les nazis et les soviétiques au hasard: suggérer que la chute drastique d’une population a pu provoquer un refroidissement globale, c’est suggérer qu’on pourrait vaincre le prétendu réchauffement climatique en exterminant une partie de la population humaine. Inscrit dans la dynamique médiatique de ces derniers mois, où on vous dit d’arrêter de faire des gosses pour sauver la planète, que l’avortement c’est « trendy » et qu’on peut même en faire un happening (parce que ça fait l’occasion de se faire valoir avec un drame personnel), mais qu’il faut faire quand même de la place aux migrants africains parce qu’ils sont trop nombreux pour chez eux et qu’il faudra payer nos retraites, dans ce mouvement là, donc, on voit toute la rhétorique mortifère qui est organisée contre l’Occident.
Je dis souvent (pas sur Facebook) que le 21e siècle sera un siècle de génocides qui feront passer ceux du 20e pour de joyeuses balades bucoliques. Plus le temps passe, plus je vois des éléments se mettre en place, et plus je sais que c’est exactement ce qui arrivera, si on les laisse continuer dans cette voie.
Eteignez vos télés. Fermez vos journaux. Faites des gosses. Donnez leur des valeurs. Protégez leur héritage. Luttez.
Et si vous avez la patience, l’article est ici:
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0277379118307261